Vanelya Ericsson

Cela fait maintenant un an qu'on a organisé les obsèques de ma mère. Je ne vais pas vous faire un dessin, elle est morte le jour de Noël, elle était - ce jour-là - en séjour à Paris pour le boulot - disait-elle -, et vu qu'elle était en retard pour le dîner, et qu'il y avait pleins de verglas sur la route, maman a dérapé et s'est pris méchamment un mûr en frontal. C'est une fin triste, mais si elle était avec l'homme avec qui elle trompait papa et qu'elle a fait une partie de jambes en l'air avec celui-ci, elle a eut du bon temps avant de partir au Paradis, si elle était vraiment en voyage d'affaire, elle a eut une fin éprouvante, AMEN.
Il est 23H48 et il est temps d'aller au lit, j'ai 14 ans et demain je sèche pour aller à mon stage ( mais pour papa, je vais en cours ). Allongée dans mon lit, je réfléchis à ma journée et fit le point sur certains trucs puis je partis en rêveries ( parfois inutiles ), comme chaque soirs - c'est comme ma tradition ( à moi toute seule, hein, je partage rien ). Je sentis soudainement une chose très froide, voire glaciale, et sa me faisait comme des caresses. Je paniqua légèrement au début, pensant que quelqu'un était là, non, personne. Et cette sensation me rappel, un an plus tôt, les mains glaciales de ma mère dans son cercueil où elle n'allait pas tarder à se faire incinérer, j'eus comme un flash-back. Vous savez, ma mère était déjà venue me rendre "visite", comme sa, c'est souvent en cas de détresse. Oui, j'ai peur de venir dans cette satanée chambre, j'ai toujours peur que des monstres ( voir Chucky, la poupe qui tue/de sang ) vienne me manger une partie de mon corps, voir à me faire souffrir dans telle ou telle situation. J'aime pas les chambres, non, c'est pour sa que je n'y suis jamais. J'ai peur du noir, oui. Je suis bizarre, aussi. Mon père dit que je le suis et même souvent, une adolescente n'ayant jamais dans sa chambre, pour lui, c'est bizarre. Pour en revenir à ma mère, je peux sans problème vous citer un fait vrai - j'ai beau mentir de temps en temps ( bon, OK, souvent ) - mais là c'est une vérité vraie ( même si je ne pense pas qu'une vérité fausse existe, hum ).
Ma mère était une artiste renommée dans tous les pays de ce monde fous, adhérée, jalousée et tout ce que vous voulez concernant d'autres adjectifs la qualifiant de femme aimée de tous. Elle avait le profil parfait d'une femme peintre et qui l'assumait. Elle en gagnait des sommes énormes, d'ailleurs, chose que je lui dois, de ne pas être crève la faim, bien que, quand je serai plus grande - en plus d'être modéliste - je veux être philanthrope, j'aime aider les gens. Nous aimions dessiner en bas, à la cave. Et un jour, avant les obsèques, j'ai été faire un tour en bas - pour me détendre et me ressasser de bons souvenirs du passé avec ma maman chérie - lorsque soudain la lumière s'éteignit, vous vous souvenez que je vous ai dit que j'avais peur du noir ? J'en été presque entrain d'hurler - je ne reste pas dans un endroit où il est possible de tomber dans l'eau, non mais ! Je suis pas folle, je tiens à ma vie, lorsque je cria à ma mère - oui, à elle-même - que si c'était elle, qu'elle ralluma immédiatement la lumière et, aussi bizarre soit-il, la lumière se ralluma, sans bruit de l'interrupteur, une deuxième fois. C'est depuis ce jour que je crois dur comme fer aux anges....
Je remonta vite les escaliers et courut dans le semi-long couloir qui menait à la cuisine en prenant bien soin de ne pas me cogner dans le crépis - j'en avais l'habitude, certes -, j'étais toute hystérique !

« PAPPAAAAAAAAAAAAAAA ! J'ai parlé à ma maman ! J'te jure. »
« TU N'AS PAS DE FIÈVRE ? » Dit-il tout en posant sa main froide sur mon font.
« Je ne rigole pas ! »

◊ Anecdote de la Vie Actuelle :
La porte claqua, sa ne devait être que Jayden - pour une fois qu'il n'a pas oublié ses clefs quelque part, à croire que s'en est devenu une maladie. Moi, je pleurais. ( « comment sa, je pleurais ? » ), oui. Voilà maintenant deux mois que je n'ai plus eu mes règles. J'entendis des pas se rapprochaient et sa me rassurait déjà que mon homme vienne me réconforter. Il faisait nuit, dehors, et dans la pièce - déjà sombre - où j'étais également. Je frotta mes yeux avant que Jayden ne me parle.
« HÉ, MA CHÉRIE, QU'EST CE QU'IL SE PASSE ? » Me murmura-t-il tout en frottant ma joue avec son gros pouce.

« Je crois que je suis... enceinte. » ( Il s'assit près de moi )
« VEUX-TU QU'ON AIE ACHETER UN TEST DE GROSSESSE ? » ( Dit-il, il était tellement calme que sa en faisait presque peur )

Quelques larmes plus tard, nous voici au Supermarché de la ville. Quel scoop, « Vanelya et Jayden dans un magasin... pour acheter un test de grossesse ! Gosse en vu ? ». Arrivés à la maison, nous attendons enfin le verdict après avoir suivi les indications pour faire le test. J'étais dans ses bras et nous nous embrassions, quelques fois. Sa me rassurait presque pas, à vrai dire. Jayden attrapa ce maudit test qui pouvait changer notre vie et d'une tête toute joyeuse il m'annonça que... le test était positif. Là, il n'était plus calme à en couper tous les souffles, non, il était hystérique. Je m'effrondra² en larmes.
« Il va falloir qu'on divorce et que tu trouves une autre femme pour t'en occuper... je serai une horrible mère ! » Dis-je toute déstabilisée. Et sans rien comprendre, Jayden rigola à pleins nez. Je tira une tête jusque parterre, « pourquoisefichaitildemoicelui-là ? » Si j'aurai des mitraillettes à la place des yeux, je vous prie de croire qu'il serait déjà mort.

« Qu'est-ce qu'il y avait de marrant à sa ? »
« À MON AVIS, LES EFFETS DE LA GROSSESSE TE FONT DÉJÀ EFFET, MA CHÉRIE. ARRÊTE UN PEU TES BÊTISES, TU SERAS LA MEILLEURE MAMAN DU MONDE, J'EN SUIS SÛRE ET CERTAIN ! »

« Fini les robes hautes-coutures », me disais-je. Je suis partie pour 8/9 mois a être aussi grosse qu'un éléphant, à devoir mettre des horribles horribles robes de sac à patates puis je ressemblerai à un hippopotame car j'aurai grossi de partout. La belle vie, quoi !
Quelques mois plus tard, c'était THE visite chez le gynécologue qui allait pouvoir me dire le sexe de notre merveilleux enfant. Une fi-fille, s'il-vous-plaît, une fillette ! ( « sinon, c'est pas grave, si j'ai un garçon, je l'habillerai en rose, nah » ). Après avoir mis un truc super gluant sur mon ventre peu rebondit ( « qui a dit que j'avais exagéré le jour où j'ai appris que je suis enceinte ? (cf. l'histoire de l'hippopotame) » ), et pris son truc pour voir ce qui se passait dans mon ventre.

« Le sexe de votre enfant est... »
« FILLE ! N'est-ce pas ? »
« Je m'excuse, mademoiselle, mais non. Vous avez un petit garçon en très bonne santé ! »
Et meeerde. L'option « relooking garçon en fille », sa me va aussi. ( Sourire forcé )