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 Campagne de salissage, je t'aime.

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Anelie Cunningham
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Anelie Cunningham


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MessageSujet: Campagne de salissage, je t'aime.   Campagne de salissage, je t'aime. Icon_minitimeMar 4 Nov - 11:03

    ANELIE CUNNINGHAM w/ELIJAH CUNNINGHAM.
    Campagne de salissage, je t'aime. Rachelmcadams5 Campagne de salissage, je t'aime. R06


    La montre analogique de Madame affichait 14h00. C'était l'heure exacte où Anelie avait prévu sa visite chez son cher emmerdeur frère. Elle s'était levée le matin même, toujours au côté de son misérable époux. Comme tous les matins, il avait déposé tous gentiment sa douce main sur l'épaule de sa sois distante épouse, mais rien. Rien, mis à part une petite taloche et un « C'est pas ce matin que je vais changer mon cher! ». L'air bougon imprimé au visage, la jeune Cunningham après avoir vaqué a sa transformation matinale — soit, douche, maquillage, choix des vêtements et coiffure, quitta la maison familiale laissant pour seul Benjamin, encore endormi dans le grand lit blanc.

    - Elijah, c'est moi.
    - Anelie? Qu'est-ce que tu veux, il est 8h du matin! T'es encore pris dans une fête?
    Un rire doux, mais tous de même épuisé retentit dans l'appareil.
    - Ce n’est pas drôle! elle ajouta en marmonnant. Va te faire foutre.
    - Bon, quoi, qu'est-ce que tu veux.
    - Des beignes, toi et moi, chez toi à 14h00.
    Et la communication fut rompue.

    Le sourire aux lèvres, la petite brune devant la librairie enfouit d'un geste désinvolte le portable dans les tréfonds infinis de son énorme sac à main. 1000 balles, le sac à main, en passant. Un cadeau fou qu'Anelie c'était offert a elle-même, aucune raison apparente de la cause de cette crisse de délire par contre. Il lui restait encore quelques heures à perdre. Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire? Rentrer à la maison, préparer le diner à son époux? Cette réflexion des plus idiote la fit bien rire et c'est avec une tête de point d'interrogation que le vieux poissonnier du village l'observa de sa boutique. C'est pas tous les jours qu'on voit une jeune femme, à côté contre la portière de sa voiture, les yeux au ciel, se tapant un fou rire, là tout seul dans la rue. Quelques minutes plus tard, la Chevrolet '65 roulait à une vitesse incroyable sur le chemin principal. Elle devait s'arrêter acheter les beignets, comme promis. « Vous avez quoi à me proposer aujourd'hui Beth ? » La pauvre vielle Beth avait les mêmes lunettes accrochées au nez depuis au moins 20 ans. Elle était misérable, presque sénile, mais tout le monde l'aimait bien. Le sourire — légèrement crado— aux lèvres, la vieille dame lui répliqua lentement, « Elijah!? C'est toi !? » Comme tous les jours, l'ancêtre confondait l'ange et la bête, le mec et la fille, Elijah et Anelie. Sur un ton légèrement trop élevé, l'enfant Cunningham second, sur la pointe des pieds, cria « C' EST ANELIE! ». Tss, y'en avais marre la part contre, la prochaine fois Eli allait devoir aller les chercher lui même les beignets.

    Après une bonne demi-heure d'acharnation mutuel pour trouvé la sorte de beignets la meilleur, Anelie sortit avec une douzaine de tous frais sortis du four, à la cannelle. Le campanile au dessus de la boutique sonnait les 14h moins le quart. Sur une note plus pressée, Anelie se lança carrément dans sa voiture et enfonça le champignon jusqu'à la maison de son ange de frère.

    Trois coups sourds sur du bois résonnèrent dans la maison d'Elijah, sa sœur était arrivée.


Dernière édition par Anelie Cunningham le Dim 30 Nov - 1:37, édité 2 fois
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Elijah Cunningham
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MessageSujet: Re: Campagne de salissage, je t'aime.   Campagne de salissage, je t'aime. Icon_minitimeMer 5 Nov - 0:49

    « Une petite tasse de thé pour te réveiller? »
    Aucune réponse. Je ne voulais pas répondre. Pourquoi me réveillait-elle toujours aussi tôt? Je savais bien qu’elle allait se préparer à manger dès les cinq heures du matin et qu’elle venait me réveiller au moment où l’ennui commençait à la submerger, mais je ne m’y habituais pas encore.

    « Il est quelle heure? » marmonnais-je alors qu’assise près de moi, elle passa une main dans mes cheveux et déposa la tasse sur la table de chevet.
    « L’heure que tu te lèves. Je te laisse ta tasse ici, habille-toi, je t’attends en bas.
    - Qu’est-ce qui presse tant?
    - Shhh. Je t’attends en bas. » répéta-t-elle.

    Je soupirai et tirai l’édredon par-dessus ma tête d’un geste désespéré. Après quelques secondes de réflexion, je repoussai la couverture et jetai un coup d’œil à l’horloge gigantesque accrochée à la tête du lit. 7h27. Pas si pire pour un lundi. Habituellement elle partait travailler et le cadran sonnait à 7h00 pile, même si elle était debout depuis plus de deux heures déjà et cela me mettait en rogne, évidemment.

    Avec un nouveau soupir, je me levai du lit et sortis de la chambre pour aller descendre l’escalier le plus lentement possible, grognant afin qu’elle m’entende. Je n’avais pas pris la peine de m’habiller comme elle m’avait recommandé, je voulais prendre une douche avant et de toute façon j’allais sûrement passer la journée dans la maison, donc ces joggings gris étaient parfaits pour l’occasion.

    Elle m’attendait dans la cuisine, ayant préparé un déjeuner complet qui aurait pu être servi à l’hôtel. La table était vêtue d’une nappe, les assiettes pleines et elle était debout un grand sourire au visage, apparemment elle était fière d’elle. Elle me fit sourire et je m’approchai d’elle pour la prendre dans mes bras. C’était le genre de truc tout à fait anodin qu’elle faisait sans arrêt et qui me faisait sourire, le genre de trucs que je ne ferais vraiment pas. Je l’embrassai dans le cou. « Hmm, ça a l’air très appétissant. »

    La journée avait bien commencé à vrai dire, bien que trop top, comme à tous les jours. Mais me lever si tôt ne me dérangeait plus après quelques heures, sachant que ça me donnait plus de temps à passer avec Elizabeth. Alors que l’on mangeait, le téléphone sonna. J’allai répondre, et ne fût pas surpris d’entendre ma sœur. La conversation se finit par « Des beignes, toi et moi, chez toi à 14h00. » et elle raccrocha. Je n’avais pas eu le temps de spécifier que Liza serait sûrement encore présente. Celle-ci me regardait avec un air indifférent assise à la table, ayant entendu le nom de ma sœur dans la conversation.
    « Anelie, va venir ici cet après-midi, elle apporte des beignes. »
    « J’avais quelque chose à faire justement, l’adon est parfait. » dit-elle rapidement.
    Je m’approchai derrière elle et mis mes bras sur ses épaules, ses mains dans les miennes.
    « Tu es complètement immature.
    - Tu dis n’importe quoi » répondit-elle.

    Elle partit une heure plus tard et j’eus le temps de prendre ma douche et de m’habiller sans qu’elle accapare constamment la salle de bain. Je m’employai ensuite à laver la vaisselle et la cuisine entière puisqu’une Elizabeth qui fait tant de popote, ce n’était pas très bon pour le plancher.

    À deux heures exactement, trois coups sonnèrent à la porte. J’étais alors assis dans le salon, écoutant de la musique, regardant le plafond. Je baissai le son et me levai. Ma petite sœur était arrivée. Je me demandais pourquoi elle voulait me voir. Peut-être juste pour prendre de mes nouvelles, ça faisait tout de même une semaine que je ne l’avais pas vu, et puis une semaine c’était une éternité pour Anelie. Je soulevai les petits rideaux couvrant la fenêtre incrustée dans la porte pour la faire languir, la porte étant toujours barrée. Je lui fis une grimace et débarrai la porte, allant me rasseoir sur le sofa, la laissant entrer d’elle-même. Très hospitalier, je sais.
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MessageSujet: Re: Campagne de salissage, je t'aime.   Campagne de salissage, je t'aime. Icon_minitimeDim 30 Nov - 1:57

    Le visage non rasé de mon grand frère apparut dans l'encadreuse de la fenêtre. Je m'étais annoncé, pas besoin de faire de chichi pour savoir oh grand oh! qui se tenait derrière la porte. De toute façon je savais bien qu'Elijah en mettait sur le tas pour me faire chier et si j'avais été impoli, et que le doute ne planait pas sur la présence d'Élisabeth, j'aurais bien enfoncé la porte. Profitant pleinement des imbécilités de mon frère, je sorti un a un mes pieds de ses effroyables talons hauts les laissant la par terre sur paillasson, espérant quasiment qu'une bonne femme viens les cherché, histoire de m'en être débarrassé pour de bon. Soupirant, je déposai sa main recouverte d'un gant des plus bas de gamme sur la poignée de porte glacé, novembre était très froid à Port Ellen. Donnant un coup de genou dans la porte de bois,je poussai a l'aide de ma hanche et pénétra dans la demeure chaude. Souriant à la maudite décoration moderne et chic, je déposai lentement l'immense sac qui me servait de sac à main, à l'intérieur un fumet des plus délectables s'échappait des beignets. Mes petits yeux verts tombèrent juste ou il le fallait, une fois la porte de bois fermé et barré à double tour — oui, j'étais paranoïaque. Elijah, complètement écrasé dans un son immense trône de macho me regardait comme si j'étais un coup de vent, il se trompait j'étais la pour resté.

    « Ma majesté, je vous est emmené des beignets vos préférés » dit-je avant de m'incliné devant lui. J'ouvris mon gros sac et en sortit la boite que je lui envoyai comme un frisbee. Laissant échappé, un soupire, de fatigue, je me lançai dans le fauteuil en face du sien. Je fermai les paupières me laissant réchauffer par la chaleur de la maison. Mes jeans étais trop serré je le sentais et mon chandail de laine m'étouffait, mais je n'allais quand même pas demandé à Elijah de me refiler un des pyjamas affreux de madame la sainte puritaine, de toute façon, je ne voulais pas attrapé ses microbes de peste. J'ouvris délicatement les paupières, une par une. Elijah était là planté dans son divan à me regarder comme si j'étais un extra terrestre arrivant tout droit de la planète des zoufs. « Écoute, ne sois pas étonné, tu vis déjà avec un Alien... » Par chance que je sus étouffé mes rires parce que l'effet bombe de ma remarque aurait foiré. De toute façon, je ne disais pas ça pour le blessé simplement pour le voir sourire parce qu'il avait beau sembler en santé, il ne m'avait même pas adressé un petit sourire de rien depuis mon entrée. J'eus un frisson; avait-il quelques choses de mauvais à m'annoncer? J'étais — pour une petite soeur— absolument trop paranoïaque. Il était toujours ainsi avec moi, c'est juste que la semaine entière passée sans le voir m'avait vraiment tendu. Je commençais a m'inquiète de ma santé mentale, avais-je dépassé le point normal, parce que dans ma petite tête, Elijah était le seul en qui je pouvais avoir confiance. Peut-être est-ce que je devrais lui faire part de mes inquiétudes? Je soupirai et me levai légèrement pour écraser mes lèvres contre sa joue rugueuse. C'était plus fort que moi, je devais lui prouver que je l'aimais.
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MessageSujet: Re: Campagne de salissage, je t'aime.   Campagne de salissage, je t'aime. Icon_minitimeDim 30 Nov - 5:36

    Ma soeur poussa la porte de bois blanc et entra tout à fait débalancée, son lourd sac trainant à son côté. Un air frais entra par la même occasion et projeta l'odeur de ma soeur dans le salon à aire ouverte. Une odeur naturelle de vanille, son shampoing surement. « Ma majesté, je vous est emmené des beignets, vos préférés. » Elle s'inclina et m'envoya la boite de beignes qui faillit s'ouvrir sous la force de la gravité. Elle s'assit sur le fauteuil en face du mien, fermant les yeux. Elle se sentait tout à son aise, et j'en étais heureux, parce que je savais que c'était différent pour elle depuis que j'étais avec Elizabeth et surtout depuis qu'elle était mariée. Elle devait s'ennuyer des matins où je venais la réveiller en chantant dans sa chambre et où on allait manger au restaurant les dimanches. Moi, je m'en ennuyais, c'était certain. Mais les choses avaient changées, on avait vieillis (elle avait vieillit) et puis on avait deux vies différentes. Pas si différentes, on habitait tout proche du même village, on se croisait en ville et on s'appellait, mais habiter ensemble était différent. La vie devait être difficile pour elle si elle supportait quelqu'un qu'elle n'aimait pas en plus. Moi-même j'avais parfois de la misère à supporter Lizzy et pourtant je l'adorais.

    « Écoute, ne sois pas étonné, tu vis déjà avec un Alien... » Je la regardais, elle avait ouvert les yeux et m'avait surement trouvé étrange. Je vivais avec un Alien ? « Billy ? Je sais, il peut être bizarre parfois. » et je regardai le petit chien rouler en boule près du foyer. Je souris et reposai mais yeux sur ma soeur. Je savais qu'elle parlait d'Elizabeth. Toutes les deux étaients trop bornées pour s'aimer : elles se battaient pour m'avoir, que voulez-vous.

    An me regardait, me détaillait, elle avait l'air inquiète, comme toujours, comme si sa seule personne se résumait à : inquiétude. Je lui souriais, ça ne pouvait pas la convaincre. Ne pas m'avoir vu pendant une semaine la rendait sceptique, j'en étais certain. Mais ce n'était pas comme si quelque chose pouvait m'arriver. Il était impossible pour moi d'attraper un rhume ou un coup de fatigue. J'étais toujours 100% en santé, toujours alerte, et ça commençait à me fatigué. Cette immunité me faisait sentir comme si j'étais anormal, même si c'était bien ce que j'étais. Pour ma part, ne pas la voir pendant sept jours, ce n'était rien. Je savais très bien que je ne pouvais pas tenir des mois sans entrer en contact avec elle, mais quelques jours n'allaient pas me tuer. Je savais que Ben prenait plus que bien soin d'elle et que nos parents veillaient sur ces folies. Je savais aussi, qu'ils pensaient qu'à 19 ans et mariée elle devrait investir sur une demeure, mais je leur avait fait juré de la garder aussi longtemps que nécessaire. Je savais que si elle allait vivre seule avec Benjamin, le premier meutre depuis longtemps serait commis à Port Ellen. Elle n'avait aucune patience.

    Elle se leva et m'embrassa sur la joue. Son odeur de vanille s'intensifia et sa me rapella tous les matins ou j'avais passé après elle dans la salle de bain et que ça ne sentait que ça. Je l'a pris par la taille et l'assis à moitié sur moi, à moitié près de moi, un peu n'importe comment en fait. Elle n'avait plus 10 ans. « Vous allez bien Miss Cunningham ? Des problèmes maritaux ? Des problèmes d'estime ? Racontez-moi tout ! » La musique continuait à jouer en trame sonore, les beignets étaient déposés sur l'accoudoir, la boîte à moitié ouverte, toutes les pâtisseries intactes. Billy soupira dans son sommeil et le feu continuait à frémir dans l'âtre. Un peu plus sérieusement j'ajoutai « Allez, c'est quoi cette petite face de tortue ? Tu t'inquiètes ? »
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MessageSujet: Re: Campagne de salissage, je t'aime.   Campagne de salissage, je t'aime. Icon_minitimeDim 30 Nov - 20:30

    « Billy ? Je sais, il peut être bizarre parfois. » Oh le con, pour une fois que je le suis lançait une vanne qui avait un potentiel, il l'avait détruit. C'était toujours comme ça de toute façon. Gagnant ou pas, mon grand frère ne m'avait pas laissé la chance de me relancer dans le sofa et m'avait attrapé; j'étais présentement évaché sur ses genoux. À cet instant précis, j'étais en sécurité, réconfortée. La moue dessinée sur mon visage exprimait mes inquiétudes. Pour commencé, depuis un an je n'étais plus celui que j'étais, mon nom même avait changé; j'étais Anelie Cunningham Conneley (en plus, ça sonne mal!). J'avais comme toujours, fait une connerie, mais celle-ci avait été la pire, l'anneau après mon doigt était magnifique, Benji l'avait obtenu dans une boutique pas trop loin il y a deux mois. Malgré la grande mascarade d'amour frais mutuel et éternel pour le reste de la vie, j'avais du mal à l'accepter. Je savais que mon coeur était entre ses mains et que la seule fois où mes lèvres avaient touché les siennes avait été d'un plaisir paradisiaque, mais je me refusais a l'idée d'être marié! Deuxièmement, j'avais réellement marre de la petite chambre que je partageais avec lui. Elle était blanche, d'une laideur écoeurante et mes anciennes poupées de porcelaine n'avait toujours pas quitté cette étagère maudite. Benjamin en avait même peur. Et puis ma mère, elle est toujours penchée sur les détails de ma vie sexuelle, contrairement a ce que je pensais, resté vierge n'était pas facile puisque ma Bon Dieu de mère essayait pas tout le moyen de m'arracher des détails croustillants en ce qui concernait le lit Connelley/Cunningham partagé à l'étage. Au diable toutes ses conneries, mon choix était fait depuis longtemps.

    « Ah bordel.. si tu savais »
    Mes petits bras entourèrent son cou et je déposai ma tête lourde sur son torse, comme une enfant. J'aurais voulu pleurer, mais retenir mes larmes était plus facile que lui infliger le malaise. Je soupirai, portant mes yeux sur ma main.

    « Tu vois Elijah, la vie d'une femme mariée est beaucoup plus dure que je le pensais, et ce Benjamin est toujours dans mon lit a essayé de me tripoter, a me cajoler. J'aurais aimé être heureuse, en amour, mais tu voit c'est pas comme j'espérais. Maman et Papa nous ont enseigné que la vie était dure, mais qu'on pouvait réussir a surmonté les épreuves avec du courage et de la persévérance. Cette montagne-là, je ne me sens pas au point pour la monter. Alors oui, t'as tortue en a marre bon! »

    Deuxième soupire, je détendais ma tête encore plus lourde sur Elijah, après mont long discours. Cherchant du mien que je pouvais le réconfort, je me blottissais de plus en plus contre lui. À voir s’il allait découvrir ce qu'il se trouvait dans mon coeur, soit l'amour que j'éprouvais pour Benjamin. Il me connaissait par coeur a quelques par j'espérais qu'il m'en parle, mais en même temps j'essayais de ne pas m'imaginer en train de lui mentir.
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MessageSujet: Re: Campagne de salissage, je t'aime.   Campagne de salissage, je t'aime. Icon_minitimeDim 30 Nov - 23:54

    « Ah bordel.. si tu savais » Elle m'enlaça de ses bras et je la laissai faire. Je savais qu'elle avait besoin de ce contact physique. Elle est bien forte la petite Anelie, mais même un soldat tombe au combat. « Tu vois Elijah, la vie d'une femme mariée est beaucoup plus dure que je le pensais, et ce Benjamin est toujours dans mon lit a essayé de me tripoter, a me cajoler. J'aurais aimé être heureuse, en amour, mais tu voit c'est pas comme j'espérais. Maman et Papa nous ont enseigné que la vie était dure, mais qu'on pouvait réussir a surmonté les épreuves avec du courage et de la persévérance. Cette montagne-là, je ne me sens pas au point pour la monter. Alors oui, t'as tortue en a marre bon! »

    La vie était dure, oui, pour tous, mais on avait des choix à faire et de cette façon on pouvait se la rendre encore plus dure. Ma soeur devait considérer toutes les possibilités qui s'offrait à elle. Déménager, certainement pas, elle devait être proche de sa famille, rester à Port Ellen, mais elle pouvait toujours faire quelque chose pour s'aider.

    « Vous pouvez vous éloignez quelque temps. Si tu proposais à Benjamin de venir habiter ici pendant un moment, il refuserait, c'est certain. Il ne te quitterais jamais. Mais si toi tu venais ici, il ne prendrait pas le risque d'entrer dans une maison où il n'est pas invité. C'est un bon ami, mais je n'ai pas envie que vos disputes se déplacent ici. Il ne veux pas divorcer ? Mais si toi tu le veux vraiment, tu peux vivre ta propre vie et tant que tu te remaries pas, tout est correct. Je peux aller lui parler aussi, parce qu'il n'a pas l'air a t'écouter quand tu cris. Je te jure, on t'entend jusqu'ici ! » Je lui souris. Mon père me rapportait leurs disputes et ça ne m'étonnait pas. Trop de caractère, qu'elle avait.

    « J'espère que tu ne restes pas avec lui pour son moral. Il est peut-être très sensible, mais il peut en prendre. » ou peut-être pas. « Pourquoi depuis que vous êtes ensemble tu n'as jamais penser à t'en aller ? Il doit bien y avoir quelque chose qui te retiens près de lui ? Il cuisine bien ? » Les femmes aiment les hommes qui cuisine. Dommage pour moi, à part les toasts et le spaghetti, j'étais un nul. Alors ce n'étais certainement pas moi qui allait la nourrir si elle se réfugiait ici. Elle devrait manger la nourriture faire par Lizzy. Autant qu'elle se déteste, elles pouvaient toujours se rendre service, non ? C'est certain que cette cohabitation devrait entraîner un compromis dans cette guerre féminine incomprenable. Anelie était tout contre moi, ses bras toujours autour de mon cou, je la serai plus fort.
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